Une sortie de confinement progressive : L’Europe et la France sont en train de programmer leurs mesures de sortie de confinement, comme vous l’avez compris c’est un choix de déconfinement progressif qui a été retenu par les gouvernements dont les conditions précises restent à ce jour inconnu. C’est un exercice périlleux, puisqu’il s’agit de choisir entre la peste et le choléra et entre ces deux mauvaises solutions : soit rester confinés et mettre à terre l’économie de façon irrémédiable soit sortir de confinement alors que le virus circule encore. Les instances politiques et les investisseurs naviguent à vue dans un brouillard qui tarde à se dissiper. Dans ces conditions, si vous êtes susceptibles d’avoir de besoin de liquidités sur vos placements, la prudence doit rester de mise. Pour les plus optimistes d’entre nous, ceux qui possèdent une aversion au risque faible et un horizon de placement long terme, la période peut être encore propice, malgré les récentes hausses, à des prises de positions progressives sur les marchés financiers. Le pétrole qui déraille temporairement : Preuve que les prévisions à court terme sont en ce moment extrêmement délicates, le pétrole qui se négociait aux environs de 60 dollars le baril à la fin du mois de janvier a connu pour la première fois de son histoire, un épisode de prix négatifs cette semaine. La demande mondiale ayant complètement chuté sur certains contrats spécifiques, le baril a plongé jusqu’à -37 dollars soit -34 euros ! Même si cette situation est temporaire, elle n’en reste pas moins complètement inédite et s’explique notamment par le fait que certains acteurs de ce marché, ne pouvant pas stocker, ou ne voulant pas payer les frais de stockage ont été prêts à payer pour se débarrasser de leurs stocks. La Banque Centrale renforce ses mesures au chevet de l’Europe : Suite à de récentes tensions sur les niveaux d’intérêts que demandent les marchés financiers pour prêter aux Etats européens les plus en difficultés, la Banque Centrale a été contrainte d’intervenir. En effet, le taux italien à 10 ans est remonté jusqu’à 2,26% en séance, son niveau maximum. Les coûts de financement de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce ont tous bondi de plus de 0,10%. La Banque Centrale européenne a annoncé qu’elle pourrait accepter les obligations d’Etat et d’entreprises dégradées en “catégorie la plus médiocre” en garantie des crédits accordés aux banques. L’ensemble de ces mesures ont pour objectif d’inciter les investisseurs et les banques à prêter au maximum d’entreprises et d’Etats qui en ont besoin. Nul ne sait aujourd’hui si ces mesures seront suffisantes pour minorer le nombre des défauts d’entreprises et maintenir le plus grand nombre d’emplois possible après cette crise, mais à l’heure où nous écrivons, d’autres négociations sur les mesures de soutiens financiers sont en cours au niveau des instances européennes dont l’issue sera essentielle pour la sauvegarde de nos économies et la cohésion du projet européen. La semaine prochaine, Frédéric Bonnet, notre informaticien interviendra sur la prépondérance du digital et du numérique dans cette période de confinement en ouvrant la réflexion sur les changements impulsés par ce secteur dans nos pratiques et habitudes. En attendant, nous restons naturellement à votre entière disposition pour répondre à vos questions et vous souhaitons tout le courage nécessaire dans cette conjoncture difficile. L’équipe FIDESCAL CONSULTANTS |
Nous vous rappelons que notre cabinet reste ouvert pendant cette période de confinement mais que l’accueil du public est interdit. |